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Les journaux, les radios, les télés, les réseaux sociaux, les gens, les partis politiques, les présidents, les gouvernements, les officines, les ONG, les organisations mondiales, et même les multinationales, en un mot: tout le monde parle du changement climatique et tout le monde veut, unanimement, sauver notre bonne vieille Terre: LA PLANÈTE.
Mais la planète n’en a rien à f… de notre hypocrite soudain désir de voler à son chevet. Et non seulement elle n’en a rien à fiche mais encore, nous sommes en droit de penser qu’elle serait très soulagée si nous cessions de nous en occuper. Parce que ce n’est pas la planète que nous faisons mine de sauver, ce ne sont que nos propres fesses que nous nous voulons mettre à l’abri.
Dans le genre manipulation, celle-ci mérite la palme d’or de la perversité. Je suis navré de vous le dire comme ça, mais la planète se portera beaucoup mieux sans nous. Quand nous aurons accumulé assez de bêtises et que nous serons parvenus à notre propre extinction, que ce soit suite à un holocauste nucléaro-industriel ou suite aux catastrophes naturelles qui n’ont de naturelles que l’adjectif, le résultat sera le même, l’humanité disparaîtra, anéantie par sa vaniteuse incapacité au respect et son incommensurable idiotie. Bien entendu, elle entraînera avec elle la disparition de nombreuses autres espèces. Parce qu’elle est dotée d’un ego surdimensionné et n’accepte pas de payer seule la facture qu’elle seule a pourtant engendrée.
Mais après quelques milliers d’années d’absence humaine, la planète elle, se sentira soulagée. Soulagée d’avoir englouti sous une végétation abondante nos gigantesques agglomérations, soulagée de ne plus être continuellement percée de trous divers, petits ou béants pour l’éphémère plaisir de pomper ses richesses que nous nous sommes appropriées sans jamais en demander la permission, soulagée de ne plus subir les inévitables ravages de nos guerres imbéciles, soulagée de ne plus voir sa nature exploitée avec un cynisme méprisant, soulagée de ne plus subir les agressions infligées par les pollutions diverses et variées dont nous sommes les distingués et ingénieux auteurs… soulagée enfin d’être en paix avec elle-même, ce qui n’était plus arrivé depuis plus ou moins vingt mille ans ou l’avènement de Monsieur et Madame Sapiens.
Vous, je ne sais pas, mais moi, je me dis que s’il nous reste un minimum de jugeote, nous pourrions sans doute faire autrement…