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Depuis l'avènement de la pandémie du virus Covid-19, les gouvernements de tous les pays rognent de plus en plus sur nos libertés personnelles durement acquises au fil des siècles. Certes, je ne remets pas en cause les décisions prises en haut lieu par mesure de précaution pour veiller sur notre santé. Mais, ces derniers temps, la confiscation de ce bien précieux pour lequel d'autres avant nous ont bataillé à coups de grèves, de manifestations et de révolutions souvent sanglantes est en train de s'étendre dangereusement. De grignotage en grignotage, de confinement en confinement, nos libertés chèrement conquises dans le passé se réduisent comme peau de chagrin.
Lorsque le cri d'alarme a été lancé par l'OMS, au printemps 2020, nous sommes tous rentrés à la niche. Il n'y a eu aucune contestation dans le monde, 8 milliards de terriens ont obéi, la peur au ventre. Très vite, nous nous sommes rendu compte, au fil des jours, que ceux qui entretenaient la peur par le biais des médias ne savaient pas grand-chose sur ce virus. Moult avalanches de directives contradictoires ont envahi nos pauvres cerveaux. Tétanisés par la peur de contaminer, de mourir, de ne plus pouvoir se projeter dans l'avenir, la santé mentale de certains s'est déglinguée. La folie et le désespoir se sont emparés des plus faibles, assommés par autant d'informations dites médicales. Voilà un an que nous voyons sur nos écrans, ou entendons sur les ondes radio un bataillon d'experts nous prédisant un futur incertain, voire hypothétique, si nous ne respectons pas les mesures édictées en haut lieu. Après avoir respecté les distances, porté un masque, s'être abîmé la peau des mains à force de se les désinfecter avec une solution hydroalcoolique, évité de rencontrer des amis, accepté le télétravail, l'école à domicile, renoncé au restaurant, au cinéma, au plaisir de faire des achats dans les commerces dits non essentiels, mis entre parenthèses le théâtre, les concerts, différé les mariages, évité les rassemblements lors des enterrements, cessé de fêter les anniversaires en famille, ou avec des amis. Bref, nous avons été de bons enfants très obéissants. Et voilà qu'après 12 mois d'attente, de sacrifices, d'isolement, de peur, de deuils et d'avenir compromis, une lueur d'espoir vient de nous être annoncée sur tous les médias, je veux parler de la bonne nouvelle.
Mais qui est donc ce sauveur de l'humanité? Un divin messager? Non, il s'agit d'un vaccin sur lequel nous ne savons pas grand-chose en dehors du fait qu'il est urgent de nous l'inoculer. Je ne suis pas contre cette vaccination qui est censée nous sauver la vie, par contre, je suis révoltée par la manière dont on nous l'impose, mine de rien, de manière insidieuse tout en affirmant haut et fort que cette vaccination de masse n'est nullement obligatoire. On pourrait croire alors que nous avons le libre arbitre de décider ou non de se faire injecter le précieux liquide, cet élixir de vie tant espéré. Mais il n'en est rien! À l'heure où j'écris ces quelques lignes, on parle de plus en plus d'instituer un passeport vaccinal. Mais à quoi pourrait-il servir? A prendre l'avion laissait-on entendre. Puis, au fil des jours, j'ai réalisé que cela pouvait aller plus loin. Certains magasins, des salles de spectacles, des restaurants pourraient refuser l'entrée à tous ceux qui ne montreraient pas patte blanche. Ce qui veut dire en clair, amis, vous qui ne serez pas vaccinés ou qui refuserez de vous y soumettre, vous serez rejetés comme des pestiférés, comme si vous faisiez partie d'une caste inférieure des non-vaccinés, ce qui ne veut pas dire pour autant que vous apparteniez forcément à une pseudo secte des anti-vaccins.
Une question s'impose à mon esprit: à quand la déportation sur une île, dans une sorte de goulag pour insoumission? À quand le tatouage sur le bras comme d'autres ont osé le faire il y a peu de temps? Attention aux dérives! Serions-nous déjà cannibalisés par les méthodes à la chinoise? Cette dérive porte un nom, cela s'appelle la discrimination, la ségrégation, le racisme, le totalitarisme. Est-ce vraiment ce chemin que l'humanité veut prendre? J'en doute! Enfin, tout du moins, je l'espère. Une fois de plus, nous ne savons pas grand-chose sur ce virus, et encore moins si ces vaccins nous permettront d'éradiquer la propagation de l'épidémie à l’échelle planétaire. Actuellement, les spécialistes en la matière disent une fois de plus une chose et son contraire et l'on entend sur toutes les ondes: vaccinez-vous si vous voulez revenir à une vie normale. Mais en même temps, il est dit que les vaccins permettront d'éviter de développer la forme grave de ce virus, mais que l'on pourrait malgré tout le transmettre à autrui. Si cela est vrai, pour éradiquer définitivement la pandémie de la surface du monde, il faudrait vacciner gratuitement les 8 milliards de terriens, et ce, dans un temps record. Or, il me semble que ce n'est pas du tout le cas. A ce rythme-là, il nous faudra des années pour arriver à une immunité collective à condition que les virus mutants, les variants, comme on les nomme ne viennent pas troubler le jeu et l'efficacité de la vaccination en cours. Et de plus, que les laboratoires pharmaceutiques arrivent à respecter les dates de livraison.
Et pendant ce temps-là, nous sommes pris en otages des incertitudes, des incompétences, des décisions prises par tous les gouvernements du monde occidental qui appliquent les mêmes restrictions en se copiant les uns les autres. Sorte de compétition incompréhensible pour la majorité des citoyens. Parfois, il faut savoir ce que l'on veut. Sauver les êtres humains ou l'économie? A force de vouloir ménager la chèvre et le chou, on finit par sacrifier les deux. S'il y a un véritable danger sanitaire, ce dont je ne doute pas, pourquoi ne pas fermer toutes les frontières, stopper les trafics aériens, ferroviaires, arrêter toute circulation afin de tenter d'endiguer la propagation de ce virus et de son cortège de mutants en attendant d'être vaccinés?
J'entends déjà des voix qui s'élèvent devant une telle réflexion. Alors que faut-il faire? Accepter l'idée de mourir à petit feu d'une mort lente, mais inéluctable? Continuer à laisser des robots et leurs algorithmes planifier notre vie avec leurs prédictions catastrophiques? Peut-être qu’il serait bon de remettre en route nos neurones.