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Décembre 2021
Quand les labos font leur beurre
Auteur : Emilie Salamin-Amar

Quand on sait qu’il s'appelle Albert Bourla, qu’il est à la tête du célèbre laboratoire Pfizer, et lorsque l'on apprend qu'il est vétérinaire, il y a de quoi se poser quelques questions. Non pas que je mette en doute les compétences de ce monsieur, mais je m'interroge sur l'art et la manière de passer du règne animal à l'humain. Réflexions faites, il est vrai que dans les laboratoires de recherche il est coutumier de tester en premier lieu les médicaments ou les vaccins sur le rat, le singe ou je ne sais quel autre animal. Les veaux? Les moutons? Les populations du quart-monde? Les sans le sou qui servent de cobayes pour une poignée de dollars? Faut que j'arrête, sinon je vais me faire peur!

J'ai appris récemment en regardant sur la chaîne France 2 l'excellente émission, Complément d'enquête, que les grands laboratoires pharmaceutiques organisaient des pénuries artificielles de médicaments. Dans quel but, me direz-vous ? Mais pour se faire du beurre, c'est l'évidence même! Lorsqu'un médicament vient à manquer, si la demande est forte, c'est l'occasion rêvée d'en augmenter le prix. C'est la loi des marchés qui régit l'offre et la demande, habituellement. Mais, concernant les pharmas, il s'agit là d'une forme de chantage. Nous remettrons rapidement en route la chaîne de production de tel médicament, mais cela nous oblige à restructurer nos chaînes de production, ou bien nous devons construire une nouvelle annexe dans tel ou tel pays, arguent-ils. Et quand il y a une urgence planétaire due à une pandémie telle que nous la traversons actuellement, les prix prennent l'ascenseur. Pour certains médicaments, ils flirtent avec des pourcentages allant de 300% à 5'000%! La pénurie de médicaments met en danger la thérapie et la sécurité des patients, constate PharmaSuisse avec inquiétude. Une multiplication des ruptures de stock touche les hôpitaux, les établissements médico-sociaux et les pharmacies. Les patients sont les premières victimes de ce phénomène qui compromet leur traitement et modifie leurs chances de guérison. Les pharmaciens investissent du temps pour chercher des solutions de substitution qui s’avèrent souvent plus onéreuses. Outre les problèmes de logistique et de sécurité, ces pénuries de médicaments ont un impact négatif sur les coûts de santé publique. Il est grand temps d’agir, dit PharmaSuisse. Il paraîtrait que les antibiotiques et les traitements contre le cancer ne rapportent que des clopinettes. Donc… pas rentables! Mais le Viagra, oui!

Et donc, il est légitime de se poser quelques questions concernant la prévention et la contamination du Coronavirus. Est-il raisonnable de se réunir à Glasgow pour la conférence 2021 sur les changements climatiques, en novembre prochain, alors que l’Angleterre enregistre des records de contamination? 32'848, soit une moyenne de 38’333 cas sur 7 jours! J’estime que c’est de la folie, ou de l’inconscience que d’aller en grande délégation pour se mettre dans la gueule du loup, et prendre le risque de ramener un nouveau variant dans les pays respectifs des nombreux participants. Je n’évoquerai même pas la pollution que ces déplacements vont générer. De qui se moque-t-on?

Dans la même veine, comment se fait-il qu’en France on puisse exiger un passeport vaccinal pour entrer dans les lieux publics alors qu’il n’y a pas de contrôle sanitaire à l’entrée des meetings en vue des présidentielles. On nous serine que l’on prend des risques en allant au café ou au ciné, mais si le débat est politique, le virus se tiendrait donc à carreau. Ce coronavirus serait sélectif? Ou alors aurait-il un faible pour le blabla politique? Manipulations! Question: Pourquoi se faire vacciner, alors?

Ailleurs, la folie ambiante bat son plein, l’Autriche projette de confiner les non-vaccinés à domicile, en cellule, ou dans un stade? Et l'étape suivante ce serait quoi? Les vacciner de force? Décidément, l'Autriche n'a pas fini de nous étonner. Il y a quelques décennies, elle avait donné naissance à un certain aquarelliste raté reconverti en dictateur fou furieux, criminel, il portait une petite moustache. Vous voyez de qui je veux parler? Ses initiales sont: AH… pas de soulagement, mais d’horreur!

Et comme la machine à faire du beurre ne connaît pas de limite, je reviens sur les vaccins Covid-19. Ces vaccins auraient dû être libres de droits pour le bien de l’humanité tout entière. Or, c’est loin d’en être le cas. L’Afrique et d’autres parties du monde n’y ayant pas, ou peu accès, malgré les promesses faites en son temps pour une répartition équitable. Voilà une nouvelle motte de beurre surfin qui est mise sur le marché: le vaccin antipaludique qui vise la population africaine et d’autres encore. Eurêka! Les labos ont enfin trouvé une autre source, une autre mine d’or. Incroyable, mais vrai!

Et pour en finir avec les manipulations les plus récentes dont j’ai eu vent. On s’apprête à vacciner les gens contre la grippe alors qu'elle est absente dans l’hémisphère sud, cette année et, qui de plus, n'a pas sévi en 2020. Sur quelle base nous est concocté le vaccin 2021, sur des données de 2019?

Une idée me vient à l’esprit, puisque tout le monde se fait du beurre sur notre dos, j’ai envie de publier une annonce: cherche mirador à acheter, même d'occasion, suis preneur. On ne sait jamais, si on en arrive à parquer les gens, faudra bien les surveiller! Moi aussi j’aime le beurre!

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