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Lorsque j’ai lu que la liberté serait le thème du prochain numéro de l’essor, je me suis souvenu de ma lettre de démission du Grand Conseil vaudois, peu après mon élection au Conseil national. Pendant des années, mes collègues de droite m’avaient expliqué leur réticence à l’endroit de mon idéal socialiste, justement parce qu’ils étaient attachés aux libertés individuelles. Or, la liberté individuelle permet de s’engager dans tous les rêves imaginables. Exigence fondamentale. Je reprochais simplement à mes interlocuteurs de défendre la liberté des nantis, alors qu’avec mes amis de gauche, je défendais la liberté des plus modestes. Voici quelques passages de cette lettre de démission écrite en vers:
Permettez qu’un député rouge Il n’est pas de bon socialiste «Pour chacun, plus de liberté» Nos chemins s’écartent parfois, |
«Liberté, commerce, industrie»… Comprenez-vous, est-ce assez clair, Dans nos combats complémentaires,
Pierre Aguet |