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«L’urgence climatique ne connaîtra pas de creux. C’est bien un nouveau paradigme qui s’impose. Notre communauté a dorénavant le devoir de faire coïncider des impératifs de justice sociale avec une exigence à long terme de préservation de la planète». En une phrase, Grégoire Junod a réussi à résumer les priorités que les hommes et les femmes politiques devraient se fixer pour diriger leur ville ou leur pays.
Préfacé par Anne Hidalgo, maire de Paris, le livre du syndic de Lausanne n’est ni un programme ni un essai sur le socialisme ou l’écologie. L’auteur utilise quelques mots-phare (espérer, entreprendre, dialoguer, créer, bouger) pour énumérer ses combats et souligner ses convictions. Il rappelle que si les villes pèsent de plus en plus lourd sur le plan économique, démographique ou culturel, on ne peut pas en dire autant sur le plan institutionnel. Elles sont pourtant l’avenir: «En devenant plus écologique, la cité de demain sera aussi plus attractive, avec davantage d’espaces rendus aux habitants, synonyme d’une meilleure qualité de vie».
Le livre de Grégoire Junod doit être lu par tous ceux qui pensent aux générations futures. C’est un véritable cri d’espérance.