2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | |||
2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | |||
2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | + 100 ans d'archives ! | ||||
Rechercher un seul mot dans les articles :
|
Comment ose-t-on, dans ce pays, condamner des citoyens pour faits humanitaires? Comment un tribunal suisse, guidé et présidé par des personnes qui ont étudié le droit, peut-il rendre de pareils verdicts?
Anni Lanz, qui a aidé un réfugié afghan expulsé, a été condamnée à une peine pécuniaire de 30 jours avec sursis pendant 2 ans, et à une amende de 300 francs. Pour être juste, ce tribunal, a «allégé» la peine et «revu» la qualification de ce «crime», admettant que l’accusée n’était coupable que d’une «infraction légère» à la loi fédérale sur les étrangers. Le tribunal a donc supprimé la peine pécuniaire mais a porté l’amende à 800 francs et exige le paiement des «coûts» de procédure (1400 francs).
Le procureur qui a maintenu cette condamnation l’a certainement fait au nom du droit et de la loi. Mais, Monsieur, quand le droit est injuste, il faut le CHANGER ou l’appliquer avec mesure. Il reste en votre pouvoir de distinguer la lettre de l’esprit. Relisez De l’Esprit des lois (1748) de Montesquieu. Défendre le Ministère public n’implique pas de remplir les caisses de l’Etat sous n’importe quel prétexte. Votre devoir est de défendre l’intégrité de l’Etat, de protéger la société et donc les citoyens, pas de les condamner quand ils «commettent» une action «humanitaire».