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La Chaux-de-Fonds, quatrième ville de Suisse romande, est ravagée par une violente tempête (une rafale de 217 km/h a été enregistrée); les pays du Sud souffrent d’une terrible sécheresse et le thermomètre oscille entre 40 et 50 degrés; partout dans le monde des incendies détruisent des surfaces énormes (seulement au Canada, la surface brûlée représente deux fois et demie la superficie de la Suisse).
Cette situation dramatique a une cause commune: le réchauffement climatique. Les experts du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ont lancé des signaux d’alarme mais ils n’ont pas été entendus par les gouvernements de la plupart des pays qui sont davantage préoccupés par le présent que par l’avenir.
Jacques Chirac disait: «La Terre brûle et nous regardons ailleurs». Cette affirmation est toujours plus d’actualité car nous sommes incapables de prendre des décisions courageuses pour éviter la catastrophe finale. Qu’ils soient de gauche ou de droite, qu’il viennent de l’Occident ou du Sud, les scientifiques et les météorologues du GIEC sont unanimes: il faut agir aujourd’hui car il sera trop tard demain.
Il est inquiétant que des personnes intelligentes considèrent que le réchauffement climatique répond à des cycles réguliers. C’est certainement vrai mais les catastrophes ont sensiblement augmenté avec l’ère industrielle et surtout avec le recours aux énergies fossiles. À quoi sert-il d’avoir du confort et de l’aisance matérielle si l’air que nous respirons est pollué et que la chaleur intense carbonise notre corps.
Un chef indien affirmait: «La Terre ne nous a pas été léguée par nos parents mais prêtée par nos enfants». Puissions-nous méditer cette phrase et œuvrer pour que les générations qui nous succéderont disposent d’un monde vivable.
Rémy Cosandey