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Depuis le XIIIe siècle, les villageois de Geel, en Flandres, hébergent des personnes atteintes de troubles psychiatriques. À 65 ans chacun, Viviane et Roger, retraités, ont ouvert la porte de leur petite maison flamande à Théo. Il a fait connaissance avec le chat et posé ses valises dans la chambre au premier. Théo a 65 ans lui aussi et ses troubles psy sont stabilisés. Il perpétue ainsi une longue tradition qui s’est structurée avec le temps: dans les années cinquante, plus de trois mille cinq cents patients résidaient encore en famille d’accueil à Geel.
Actuellement, l’hôpital gère encore l’accueil en famille de deux cent six adultes et enfants. Quatre psychiatres et une cinquantaine de soignants sont partie prenante. Le gouvernement flamand rémunère les familles entre 17 et 21 euros par jour. Les familles d’accueil se font hélas plus rares et vieillissantes. On aimerait recruter plus de jeunes familles pour un accueil plus dynamique et l’on réfléchit également à flexibiliser l’accueil familial via, par exemple, des formules à temps partiel. Toutes les pistes sont bonnes à explorer pour faire survivre, à Geel, le «sens de la famille».
D'après Le Courrier