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Les problèmes auxquels sont confrontés les membres des législatifs et exécutifs sont toujours plus nombreux et compliqués. Qu’ils soient communaux, cantonaux ou fédéraux, les élus doivent consacrer plus de temps à leur fonction, lesquelles requièrent des connaissances approfondies sur des matières aussi différentes que les finances, l’aménagement du territoire, la santé, l’éducation, la culture et la sécurité.
Dès lors, une question se pose: notre système de milice est-il encore approprié? Ne faudrait-il pas, au contraire, envisager de professionnaliser la politique et permettre à ceux qui la pratiquent d’éviter d’avoir une autre activité pour vivre décemment? Les auteurs de l’ouvrage ne répondent pas à cette question mais donnent tous les éléments qui permettent une réflexion approfondie. Ils énumèrent notamment avec précision les salaires versés aux conseillers fédéraux, aux conseillers d’Etat et aux élus des grandes villes. Ils détaillent également les indemnités perçues par les parlementaires fédéraux et cantonaux.
Quel que soit le système, une chose est certaine: le personnel politique doit regagner la confiance de la population, il doit maintenir le dialogue et le contact avec les citoyens en expliquant les enjeux et son travail politique. Et les auteurs de conclure: «L’existence d’instruments de démocratie directe n’exonère pas les politiciens d’un travail de proximité auprès de la population pour expliquer et justifier leurs actions politiques».
Rémy Cosandey