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Comme le relève Michel Maxime Egger dans sa préface, «Edouard Dommen explore le concept de ‘nature’ et ses diverses déclinaisons, en jetant des ponts entre l’écologie, la science, la théologie, les traditions de sagesse et – originalité où l’on reconnaît la signature de l’ancien fonctionnaire de l’ONU – divers instruments internationaux et juridiques.»
Edouard Dommen ne fait pas mystère de ses croyances. Pour lui, la Terre appartient à Dieu et l’homme n’en est que le gérant, responsable envers le propriétaire. Il explique ses convictions et justifie ses propos à travers quatre chapitres à la fois denses et passionnants: la nature et son environnement, une communion sublime, une terrible responsabilité et l’humain authentique.
Se référant à Calvin, au pape François, à Nietsche, à Darwin, à Frédéric Lenoir et à bien d’autres philosophes et théologiens, l’auteur questionne: la nature est-elle au service de l’homme ou, au contraire, celui-ci doit-il la protéger et veiller à la défendre contre les atteintes dont elle est victime.
On parle de plus en plus souvent de la confrontation entre l’économie et l’écologie. A ce sujet, Edouard Dommen est très clair: «Sur le terrain de l’économie, la nature n’est qu’un enjeu, pas un joueur. Pour cette raison, les instruments économiques sont inappropriés.»
Magnifiquement illustré par Jane Le Besque, le livre d’Edouard Dommen est un hymne en faveur de la préservation de la nature. Il devrait être lu par tous les Chrétiens qui désirent défendre la Création et par tous les écologistes qui se battent pour que les générations futures aient un avenir. Il prend d’autant plus d’importance à l’heure où des milliers de jeunes descendent dans la rue en réclamant moins de paroles et plus d’actes de la part des élus.
Rémy Cosandey