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L’Union européenne et les pays du Mercosul (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay) viennent de signer un traité qui a pour but de réduire les taxes douanières et ainsi de faciliter les échanges entre les nations concernées. Au premier abord, ce traité est intéressant puisqu’il permettra à l’Europe de mieux écouler ses voitures, ses montres et des produits chimiques et à l’Amérique du Sud de vendre plus facilement son soja et ses produits agricoles.
Mais, derrière des perspectives souriantes, se cachent des conséquences néfastes pour l’avenir de la planète. En effet, l’élevage industriel pratiqué au Brésil pour procurer du bœuf et de la volaille à bon marché entraîne une gigantesque déforestation de l’Amazonie. En quelques années, plus de 130.000 kilomètres carrés (soit trois fois la surface de la Suisse) ont été sacrifiés. Pour reconstituer cette surface, il faudrait planter 73 millions d’arbres.
Mais le président Bolsonaro se moque complètement de ce que l’Amazonie soit le poumon vert de la Terre et qu’elle contribue à absorber une grande partie du CO2 produit par l’homme. Pour lui, il n’y a que l’argent qui compte et le profit des multinationales du bois et de l’agroalimentaire. Avec Donald Trump, il est un des fossoyeurs de la Terre.
Rémy Cosandey