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Il y a une vingtaine d'années, à l'apparition des e-mails dans la famille, j'avais été effrayée par leur irréalité! Bien sûr je ne voulais rien en savoir, de cette science-fiction. Ecrire sur l'ordinateur, cliquer sur «envoyer» et recevoir une réponse peu après, sans téléphone ni facteur... ne pouvait être que de la science-fiction. Il ne m'a pas été difficile de fuir cette fonction de mon appareil.
Prise dans le mouvement de la vie, et acceptant l'apprivoisement de cette correspondance irréelle, j'ai cerné mes craintes et compris l'aide apporté par cette fonction dans nos métiers. Maintenant l'irréel est devenu normalement virtuel, à moins que je n'aie toujours rien compris et que mon fonctionnement ne soit qu'une oeuvre moutonnière.
Les e-mails, les Smartphones, les bitcoins, Facebook et j'en passe, tout du pareil au même, de la virtualité qui nous fait vivre puissamment l'instant présent. Ainsi avancent ceux qui sont montés dans le train du développement. Qu'aurait fait Farinet devant l'argent virtuel?
Décrochons nos téléphones !
«Si l’abus de smartphone n’est pas une maladie, c’est un problème social», estime Jean-Claude Frick, expert numérique chez Comparis. «Ces appareils nous poussent à être multitâches tout le temps et ce n’est pas bon pour la concentration». Il pense toutefois que l’on va apprendre à s’en passer par moment. «La nouvelle mode aux États-Unis, c’est de faire une semaine sans réseaux sociaux. Et certains restaurants proposent de laisser votre téléphone à l’entrée pour passer une meilleure soirée».