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Février 2018
Il faut changer les priorités
Des millions de personnes ont vu le film Demain qui montre que chaque personne, chaque collectivité, chaque pays, peut contribuer à changer le monde et à le rendre plus vivable. Sur le plan individuel, on peut manger bio et consommer peu de viande, opter pour un fournisseur d’électricité renouvelable, acheter dans les commerces locaux et indépendants, réutiliser, recycler, réparer, partager.
Sur le plan collectif, on peut transformer son quartier en jardin potager, se présenter aux élections dans sa ville et reprendre le pouvoir, réorienter les subventions agricoles pour permettre la conversion vers l’agriculture biologique. Bref, il y a d’innombrables possibilités pour faire des économies, pour protéger la nature, pour permettre de léguer à nos enfants un monde moins pollué.
Nous avons demandé à quelques membres du comité rédactionnel et à quelques lecteurs de l’essor de s’exprimer à ce sujet. Ces articles ne sont pas exhaustifs mais ils reflètent bien la diversité des opinions quant à la sauvegarde de la nature, des ressources naturelles et, partant, des êtres vivants. En complément de ces témoignages, nous signalons que le groupe «Église & Environnement» de l’Église Évangélique Réformée du Canton de Vaud a édité une série de fiches très intéressantes dont nous parlons dans les pages 4, 5 et 7 de ce numéro.
Rémy Cosandey