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Les sujets ne manquent pas par les temps qui courent. J’aimerai ici soulever un paradoxe qui m’intrigue depuis longtemps. L’ensemble de notre société navigue à vue et sans message clair entre transparence et secret des affaires. Au nom de la démocratie, de l’information du plus grand nombre, de la compréhension du monde, il est revendiqué la transparence, ce qui est non seulement louable, mais franchement impératif. Parallèlement, dès qu’il est question de creuser les méthodes, d’en faire l’organigramme, d’envisager des règles du jeu équilibrées, bref réglementer, il est opposé la discrétion, le secret des affaires des termes des contrats, des alliances nouées entre acteurs du grand marché.
On a la vive impression que plus la société civile, parfois quelques politiciens, tentent d’y voir plus clair, plus les crapules s’en donnent à cœur joie pour mieux se cacher, contourner, magouiller dans l’ombre. D’ailleurs on peut observer que notre Conseil fédéral semble systématiquement privilégier l’autorégulation dans les services et les entreprises, avec le succès qu’on découvre tous les jours, comme les cas Car Postal, isopropanol, par exemple… Dans le même ordre d’idées, plus on prétend protéger les données personnelles, et plus elles sont vendues à tout va… D’ailleurs cette récolte de données prend des proportions si exponentielles que les centres de blockchain se multiplient comme des petits pains, sans trop s’occuper de savoir comment développer l’énergie correspondante à leurs gros besoins. Dans le genre quadrature du cercle, on est face à un beau cas de figure.