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Socialiste et écologiste, René Longet a exercé de nombreux mandats politiques, législatifs et exécutifs, tant au niveau communal, cantonal que fédéral. Avec ses solides convictions, il a pesé efficacement sur la politique suisse en matière de développement durable. Dans un petit livre de 100 pages, sous-titré «Repères pour notre temps», il explique son parcours de vie, ses valeurs, ses priorités et ses combats.
Dans son préambule, René Longet insiste sur la nécessité de s’engager: «S’engager, c’est simplement aller plus loin que se plaindre ou se protéger. C’est prendre ses responsabilités , s’inscrire dans un tissu de droits et de devoirs: on n’est pas seul, on doit construire avec d’autres. On doit partager. Et surtout, avant de recevoir, on doit donner. S’engager, c’est entrer dans la réalité, c’est se réaliser en tant qu’être social.»
Pour l’auteur, on ne peut rien produire sans prendre soin des capacités naturelles; une économie est nécessaire pour transformer ces ressources pour l’usage humain et finalement on ne peut distribuer que ce qui a été produit. C’est simple, évident et universel. Et pour produire, pour vivre, il faut prendre soin des ressources, les gérer en patrimoine commun de l’humanité. Et d’ajouter: «Si on ne réussit pas à aller vers la durabilité, ce sera très certainement la lutte de tous contre tous, une sorte de retour à la barbarie, la fin des droits humains et de l’égalité des chances. Droits et dignité humaines, équité sociale et gestion avisée de l’environnement ont complètement partie liée; il est temps qu’on le comprenne.»
Le livre de René Longet est un vibrant plaidoyer pour la lutte contre le réchauffement climatique, contre l’obsolescence, contre le gaspillage, contre la course au «toujours plus». Il relève aussi qu’il a fallu la crise écologique pour que les religions réintègrent que la Création est à comprendre comme une signature divine dans le monde et doit être respectée à ce titre.
L’ouvrage de René Longet, rédigé dans une écriture simple, est un précieux avertissement qui devrait faire méditer cette célèbre phrase d’un chef indien: «La Terre ne nous a pas été léguée par nos parents, mais prêtée par nos enfants.»