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Décembre 2016
Auteur : Rémy Cosandey
L’individualisme tue l’amour
En 1849, Henri-Frédéric Amiel disait: «Aimons-nous et rendons-nous la vie douce, elle est si courte; ne nous préparons pas des regrets irréparables en négligeant nos devoirs.» Plus près de nous, Albert Camus proclamait: «Le plus grand malheur n'est pas de ne pas être aimé, mais de ne pas aimer.»
Dans un monde qui devient de plus en plus égoïste, où les loisirs (télévision, ordinateur, tablette, appareil téléphonique) prennent de plus en plus de place, où la virtualité a remplacé le réel, il est difficile d’aimer, tout simplement parce que nous ne parlons plus à notre voisin, parce que nous ne prenons plus le temps de l’écouter. En un mot, on peut dire que l’individualisme tue l’amour. Et que dire de certains partis extrémistes qui stigmatisent les étrangers et les pauvres et arrivent à nous faire croire que tout irait mieux sans eux?
De la difficulté d’aimer: tel est le thème du forum de ce numéro de l’essor. Les articles de nos invités et des membres de notre comité rédactionnel ont pour but de faire méditer. Alors bonne lecture. Nous profitons de l’occasion pour adresser à nos lecteurs nos meilleurs vœux de santé et de bonheur à l’occasion de la nouvelle année. Que 2017 accorde à chacun toutes les satisfactions qu’il en attend.