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Victor Orban, premier ministre de Hongrie, ne respecte pas les droits de l’homme. De plus, il gère de façon calamiteuse la crise des réfugiés, prononçant des paroles que ne renieraient pas les dirigeants nazis. Et il ose dire qu’il défend des valeurs chrétiennes! Dans ces conditions, Christian Levrat, président du parti socialiste suisse, propose de geler l’aide que la Suisse accorde à la Hongrie. Il estime que l’argent versé comme contribution à l’élargissement de l’Union européenne devrait être fourni aux organisateurs qui sécurisent les axes empruntés par les migrants.
L’idée est bonne mais il est à craindre que le peuple hongrois souffrirait davantage que Victor Orban. C’est l’avis de la conseillère nationale Cesla Amarelle, elle aussi membre du parti socialiste: «Cette proposition aurait l’avantage de provoquer un électrochoc. Mais, comme tout instrument de protestation, elle risque de provoquer des conséquences dommageables pour les populations à qui ce fonds venait en aide».
Alors que faire? A première vue, il y a deux possibilités. Premièrement, dénoncer publiquement et avec force l’attitude du gouvernement hongrois, comme l’a fait l’Autriche. Deuxièmement, cesser de faire du tourisme dentaire du côté de Budapest. Relisons Luc Ferrry: «S'il nous faut accepter tout ce qui est comme il est, dans toute sa dimension tragique de non-sens radical, comment éviter l'accusation de complicité, voire de collaboration avec le mal?»