2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | |||
2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | |||
2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | + 100 ans d'archives ! | ||||
Rechercher un seul mot dans les articles :
|
Les caisses-maladie ont une peur bleue de l’initiative proposant l’institution d’une caisse-maladie publique. Avec d’autres partenaires (groupes hospitaliers privés, fabricants de médicaments et médecins indépendants), elles ont constitué une organisation appelée «Entente pour un système de santé libéral». Avec l’argent de leurs assurés, elles ont lancé une entreprise de démolition de l’initiative, proférant mensonge sur mensonge.
Pour elles, la hausse des coûts est due au vieillissement de la population et aux progrès médicaux. C’est vrai mais elles oublient de citer leur gestion coûteuse et les salaires indécents (parfois plus de deux millions de francs, soit cinq fois plus qu’un conseiller fédéral) versés à certains dirigeants.
L’organisation prétend que la caisse publique ne ferait que créer de nouveaux problèmes et qu’elle entraînerait une augmentation des primes pour la moitié de la population. Elle ose même affirmer — et c’est un mensonge éhonté — que l’initiative signifie la fin du libre choix pour les patients et assurés. Elles font ainsi peur aux citoyens qui iront voter le 28 septembre. Jean-Paul Sartre disait: «J'admire comme on peut mentir en mettant la raison de son côté». Et, avant lui, Mark Twain proclamait: «Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures».
Les caisses-maladies mettent lourdement la pression: «Un oui le 28 septembre risque de faire disparaître bon nombre d’assureurs qui ne seront plus en mesure de vivre seulement du secteur des complémentaires». Une fois de plus, elles omettent de préciser que leurs employés ne seront pas au chômage mais qu’ils seront engagés par les caisses publiques qui seront ouvertes dans les 26 cantons du pays.