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Le Conseil d'État neuchâtelois en a marre de voir le mot «sale» affiché dans les vitrines en période de soldes. Il propose donc d'interdire ce mot anglais, proposition saluée par les associations de défense de la langue française. Mais une commission du Grand Conseil ne l'entend pas ainsi et refuse de bannir ce mot. La décision finale appartiendra au législatif cantonal dans sa séance plénière. Qui aura raison: l'État qui s'attaque à un anglicisme de mauvais goût ou les représentants des grands magasins qui craignent une augmentation des coûts pour leurs campagnes nationales, souvent rédigées en anglais? L'essor attend impatiemment ce verdict. Pour sa part, il a déjà banni depuis longtemps tous les anglicismes.