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Dans les quartiers pauvres de Bahia et de Sao Paulo au Brésil, des jeunes interprètent le répertoire classique sous la direction de chefs prestigieux avant de se produire sur de grandes scènes étrangères. Expérience à suivre… qui a commencé au Venezuela grâce à «El sistema» programme d'intégration sociale par la musique mis en place dès 1975 par le chef d'orchestre et économiste José Abreu. Celui-ci pensait que l'enseignement de la musique classique pourrait stimuler l'apprentissage général et développer le sens de la collectivité. 25'000 jeunes en profitent aujourd'hui et lui donnent raison. Ricardo Castro, célèbre pianiste brésilien, s'en est inspiré pour créer, dans son pays, une structure semblable. L'orchestre de Neojiba compte 85 jeunes musiciens issus pour la plupart de milieux défavorisés. A Héliopolis, l'Institut Baccarelli a un orchestre symphonique de 75 membres, un orchestre de jeunes de 60 membres et 40 élèves étudient les instruments à cordes. Ces projets, subventionnés par des fonds publics, restent indépendants des partis politiques. «On ne peut priver personne du plaisir d'écouter Beethoven» affirme José Abreu.