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Février 2019
Auteur : Edith Samba
Il y a quelques jours, des milliers de jeunes sont descendus dans la rue pour manifester leur inquiétude face à la dégradation du climat. Sur les panneaux qu’ils brandissaient, on pouvait lire notamment: «C’est pas demander la lune que de sauver la Terre» ou encore «Quand c’est fondu, c’est foutu». Un étudiant de l’Université de Neuchâtel a déclaré: «Notre économie est basée sur la croissance. Cela fonctionnait bien au 18e siècle mais, aujourd’hui, c’est suicidaire.»
Je trouve formidable que les jeunes s’engagent et réclament des mesures que les aînés, dans leur individualisme, sont incapables de prendre. Cependant, s’ils veulent être crédibles, ils doivent montrer l’exemple. Combien sont-ils à utiliser sans mesure leur smartphone, appareil qui a un gros appétit d’énergie? Combien sont-ils ceux qui profitent des offres bon marché des compagnies aériennes pour passer le week-end à Barcelone ou à Berlin?
Et, attention, il ne faut pas faire d’amalgame et mettre tous les politiciens dans le même sac. Il y en a beaucoup qui luttent pour préserver le climat. Il faut prendre la peine de connaître leurs positions et de les soutenir.