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C’est en 1968 que des milieux progressistes rédigent la «Déclaration de Berne» qui demande un accroissement de l’aide au développement et des relations plus justes entre la Suisse et les pays du Sud. En 1969 déjà, plus de 10'000 personnes avaient signé cette déclaration par laquelle ils s’engagent à verser de 1 à 3% de leur revenu pour l’aide au développement.
En 40 ans, de nombreuses actions et campagnes d’information ont été entreprises. Citons-en quelques-unes: 1972, parution du premier numéro de la revue Vers un développement solidaire; 1974, lancement du café Ujama de Tanzanie, premier produit issu du commerce équitable; 1978, soutien à l’initiative sur les banques et publication de Secrets du secret bancaire; 1985, campagne contre les barrages gigantesques financés par la Suisse; 1989, publication d’une étude sur les médicaments suisses dans le tiers-monde; 1990, campagne Fleurs de Colombie et publication de la brochure Le marché des fleurs; 1995, collaboration à la campagne suisse contre les mines personnelles; 2000, premier Public Eye on Davos, contre-forum critique du Forum économique mondial, à Davos; 2001, campagne Non au bradage des services publics!; 2003, début de la campagne Se Soigner: un droit pour tous, aussi dans les pays pauvres; 2008, publication de la brochure Recherche pharmaceutique pour les pays du Sud. Remédier à une négligence coupable.
Cette énumération – qui n’est pas exhaustive – montre la diversité de l’activité de la Déclaration de Berne et l’importance qu’elle a prise au cours des années. Ses 40 ans d’existence coïncident avec une période difficile, la crise bancaire ayant encore élargi le fossé entre le Nord et le Sud. Depuis toujours, la Déclaration de Berne dénonce la spéculation prédatrice et le discours déréglementateur qui encourage l’irresponsabilité et favorise l’exploitation des plus faibles. L’Essor lui dit bravo et bonne route!