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Février 2006
Auteur : Delia Mamon
Il y a tant d’associations qui se donnent pour mission la paix, faut-il en créer encore d’autres ? La réponse est définitivement oui si cela apporte de nouvelles idées, de nouvelles approches qui peuvent contribuer à ce but si essentiel pour notre survie, notre bien-être et l’avenir de nos enfants. Même en Suisse, la montée des violences - dans la famille et dans les rues - devrait être traitée, non seulement sur le plan sécuritaire, mais surtout au niveau éducatif-familial et scolaire. Même pour la Suisse, en paix depuis 1814, les pays européens qui l’entourent ne sont en paix que depuis soixante petites années, et l’ex-Yougoslavie, à 500 km de notre frontière, ne l’est que depuis 1999. De plus, la Suisse paisible, l’Europe pacifiée, pourraient être fragilisées plus facilement qu’on ne veuille bien le croire, si on ne fait rien pour sensibiliser les enfants, les ados et parfois nous-mêmes aux valeurs humaines. Car il est aisé d’être empreint de principes de paix, mais plus problématique de maîtriser ses réflexes en cas d’agression ou de peur d’agression.