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Alors comme ça, va falloir voter une loi… déjà appliquée. C’est comme si un enfant demandait la permission d’ouvrir le pot de confiture… après l’avoir englouti. La loi dite loi COVID-19 entre loi sur le CO2, loi fédérale sur les mesures policières de lutte contre le terrorisme et les initiatives pour une eau potable et pour une Suisse libre de pesticides, l’affaire du pot de confiture me semble, à plus d’un titre… exemplaire!
Cinq «objets» dans une seule enveloppe, voilà qui doit faire rêver ou épouvanter, c’est selon, les citoyens d’ailleurs. En attendant, la plus notable des propositions qui nous sont faites, c’est cette approbation –ou ce refus– a posteriori.
Je comprends bien que notre Constitution nous impose cet exercice, et finalement ce n’est pas aussi absurde qu’il y paraît au premier abord. Là, où ça se corse, ce qu’il va peut-être se trouver des z’hommes, peut-être même des partis politiques pour nous enjoindre de refuser… ce que nous avons déjà reçu.
Je n’ai évidemment pas de conseil à vous donner, mais je me pose une question: en cas de refus populaire, que se passera-t-il? Nous avons beau avoir essayé de faire quelques menues économies pandémiennes, je ne vois pas très bien comment nous allons remplacer la Confédération et les cantons pour apporter les aides nécessaires à qui en a besoin. Sauf à réinventer la SO-LI-DA-RI-TÉ. Mais même à ce prix, il risque de manquer un petit bout. On peut toujours rêver, non? Même masqués.
Vous, je ne sais pas. Quant à moi, je m’interroge.