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Réunis récemment à Porto, les dirigeants de l’Union européenne ont constaté que la pandémie de coronavirus avait élargi le fossé entre les riches et les pauvres. Ils se sont aussi rendu compte (enfin!) que le système économique pratiqué jusqu’à maintenant était de plus en plus contesté et qu’il avantageait les forts au détriment des plus faibles.
S’appuyant sur ce constat, ils ont décidé de transformer le modèle de gouvernance économique de l’Europe. Antonio Costa, Premier ministre du Portugal, a déclaré: «Ce système sera plus équilibré, plus juste, moins financier et plus social». Antonio Costa est socialiste. Espérons que ses collègues conservateurs partagent cette conviction et qu’ils prendront rapidement des mesures afin que l’Europe du fric devienne l’Europe du social et de l’écologie.
Le temps presse car les peuples se rebellent de plus en plus contre un système qui n’a aucune légitimité populaire. Sur la politique agricole, sur le problème de réfugiés et sur plusieurs autres questions, les 27 pays de l’Union européenne sont divisés. Il faut souhaiter qu’ils retrouvent une route commune afin de former un bloc puissant capable de concurrencer les États-Unis, la Chine ou la Russie. L’Europe, modèle d’unité? On peut rêver!
Rédaction de l’essor