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Pour aider les entreprises (notamment les établissements publics et les commerces) victimes des mesures de la Confédération pour lutter contre la propagation du coronavirus, la Suisse a consacré 4,8% de son PIB. Les pays voisins ont été beaucoup plus généreux, certains d’entre eux affectant plus de 10% de leur PIB pour sauver leurs commerces et leurs industries. Même des pays pauvres ont montré l’exemple.
Il semble que le Conseil fédéral envisage de faire davantage. La droite propose de demander à la Banque Nationale Suisse de donner quelques milliards de francs. Dans ces deux cas, ce sont les générations futures et l’ensemble de la population qui trinqueront et les riches seront épargnés.
Le plus juste, ce qui serait une véritable mesure de solidarité, serait d’introduire un impôt spécial intitulé «Impôt coronavirus». Cet impôt devrait toucher les revenus à partir de 200.000 francs et les fortunes à partir de deux millions de francs. Selon le taux appliqué, cet impôt rapporterait plusieurs dizaines de milliards de francs. Il est indécent que la pandémie du coronavirus enrichisse les plus aisés et appauvrisse les travailleurs qui se retrouvent au chômage. La balle est dans le camp du Conseil fédéral qui dispose presque des pleins pouvoirs.
Pour aider les entreprises (notamment les établissements publics et les commerces) victimes des mesures de la Confédération pour lutter contre la propagation du coronavirus, la Suisse a consacré 4,8% de son PIB. Les pays voisins ont été beaucoup plus généreux, certains d’entre eux affectant plus de 10% de leur PIB pour sauver leurs commerces et leurs industries. Même des pays pauvres ont montré l’exemple.
Il semble que le Conseil fédéral envisage de faire davantage. La droite propose de demander à la Banque Nationale Suisse de donner quelques milliards de francs. Dans ces deux cas, ce sont les générations futures et l’ensemble de la population qui trinqueront et les riches seront épargnés.
Le plus juste, ce qui serait une véritable mesure de solidarité, serait d’introduire un impôt spécial intitulé «Impôt coronavirus». Cet impôt devrait toucher les revenus à partir de 200.000 francs et les fortunes à partir de deux millions de francs. Selon le taux appliqué, cet impôt rapporterait plusieurs dizaines de milliards de francs. Il est indécent que la pandémie du coronavirus enrichisse les plus aisés et appauvrisse les travailleurs qui se retrouvent au chômage. La balle est dans le camp du Conseil fédéral qui dispose presque des pleins pouvoirs.