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Pour des raisons très différentes, selon nos sensibilités politiques personnelles, Mikhaïl Gorbatchev a été un dirigeant soviétique apprécié en Occident. Soit parce qu’il a mis un terme à l’empire soviétique, soit parce qu’il a permis l’effondrement de son pays en même temps que celui du mur. Soit parce qu’il a œuvré pour le désarmement des deux super puissances de l’ancien monde, soit encore parce qu’il a mis un terme à la guerre froide ou qu’il ait eu le courage d’inventer la perestroïka. Quoi qu’il en soit, Gorbatchev a toujours bénéficié et bénéficie encore d’un capital de sympathie de ce côté-ci du défunt rideau de fer.
Trente ans après, Mikhaïl Gorbatchev publie son testament politique. C’est une vision du monde courageuse, exempte de tout cynisme qu’il nous propose. Si je devais résumer ce livre, finalement optimiste, ce qui me vient à l’esprit, c’est une sorte «Yes We Can» façon Mikhaïl Gorbatchev.
L’auteur nous incite à prendre nos responsabilités de citoyens, à nous lever face aux replis identitaires, à défendre et maintenir les solidarités sociales, à ne pas abandonner nos valeurs de liberté, et à résister aux excitations populistes qui flattent nos bas instincts. Il en va de la survie de notre humanité. Mais comme il l’écrit, et avant lui, bien d’autres visionnaires, si nous le voulons, nous le pouvons. La question demeure: le voulons-nous? Et d’ajouter que c’est notre devoir! Pour vous, je ne sais pas, mais pour moi, il a raison.
À lire, toutes affaires cessantes.
Marc Gabriel