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Les cinq plus grandes villes suisses, soit Zurich, Bâle, Genève, Berne et Lausanne, sont dirigées par une municipalité de gauche. Il en est de même pour plusieurs autres villes du pays. Par contre, la droite est nettement majoritaire dans les petites communes et à la campagne, si bien que le Parlement fédéral comprend une majorité d’élus de l’UDC et du parti libéral-radical. On peut donc en déduire qu’il y a une forte différence de mentalité entre les citadins et les ruraux. On s’étonne tout de même que la plupart des agriculteurs, dont la vocation est de protéger la nature, donnent leurs voix au parti le moins écologique de Suisse.
Les différents articles de ce forum montrent qu’il n’est pas possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre: la tranquillité de la campagne et la proximité des magasins et des autres infrastructures des villes. Par contre, il y a un aspect qui n’a pas été pris en compte: celui de l’impact sur l’environnement. Aujourd’hui, 80% des travailleurs sont des pendulaires. La grande majorité d’entre eux utilisent leur voiture personnelle pour se rendre à leur travail, si bien qu’ils contribuent fortement à l’augmentation du CO2. C’est la raison pour laquelle il est indispensable d’améliorer l’offre des transports publics et de veiller à ce que certains villages ne deviennent pas des déserts postaux, médicaux et commerciaux.
Comme le souligne François Iselin dans son article (voir page 5 et en ligne ici), il est nécessaire de réduire la fracture territoriale en Suisse. Pour cela, il est nécessaire que chacun se mette autour d’une table et que la gauche et la droite s’entendent pour faire passer l’intérêt général avant les intérêts particuliers.
Rémy Cosandey