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Dans un supplément de l’hebdomadaire L’Illustré, plusieurs personnalités répondent à quelques questions relatives au coronavirus et comment elles ont vécu la période du confinement. Au sujet des injustices provoquées par la pandémie, j’ai notamment relevé quelques propositions concrètes:
Mattea Meyer, conseillère nationale socialiste – Cette crise frappe les petits. Des salaires plus élevés contribuent à assurer une existence digne et augmentent le pouvoir d’achat, un facteur essentiel en temps de crise pour l’économie dans son ensemble.
Patrick Fischer, entraîneur de l’équipe suisse de hockey sur glace – Un signe de véritable estime (vis-à-vis des infirmières, des vendeuses et des caissières notamment) serait de leur accorder de meilleures conditions de travail et des salaires corrects.
Daniel Koch, Monsieur «Corona», ex-directeur du département des maladies transmissibles auprès de l’Office fédéral de la santé – Les plus faibles sont toujours les plus touchés lors d’une pandémie. En Suisse, c’était notamment le cas des sans-papiers. Les inégalités sociales représentent un vaste problème qui doit être traité à l’échelle mondiale. Une meilleure intégration et une réduction des inégalités seraient bénéfiques pour l’ensemble de la société.
Peter Maurer, président du Comité international de la Croix-Rouge – J’espère qu’après cette crise nous nous engagerons plus fortement en faveur des plus faibles au sein de la société. L’injustice et l’inégalité restent, à travers le monde, les principales causes de la violence.
Büne Huber, chanteur du groupe de rock Patent Ochsner – Des logements à des prix abordables et des tarifs moins élevés pour l’assurance maladie apporteraient un soulagement à de nombreux habitants de ce pays.
Lena Bühler, étudiante, militante écologiste – Notre société peut décider si elle veut revenir à un système économique qui place le profit au-dessus de l’être humain et de la nature ou si nous orientons notre existence en sorte d’accorder une importance prépondérante à la santé de l’homme et de l’environnement.
On peut ajouter ces témoignages à ceux exprimés dans le dernier numéro de l’essor. Il reste à espérer qu’ils seront entendus par les autorités et les industriels qui dirigent le pays et que l’après-coronavirus modifiera les mentalités et réduira les inégalités indécentes qui existent en Suisse et dans le monde.
Gloria Barbezat, Boveresse