2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | |||
2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | |||
2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | + 100 ans d'archives ! | ||||
Rechercher un seul mot dans les articles :
|
C’est un herbicide violent, qui tue tout ce qui se trouve sur son passage. Vous n’avez rien lu à son sujet? Depuis des semaines, tous les journaux locaux en parlent. Même la présidente du Conseil d’Etat vaudois, Nuria Gorrite, a déclaré: «Si, au nom de la loi, nous ne pouvons pas interdire, aujourd’hui, l’utilisation du glyphosate à tous, nous pouvons interdire son utilisation sur tous les terrains propriété du canton.» Comme d’habitude, c’est la politique des petits pas qui prime. Il faut bien commencer par un bout! On verra plus tard pour l’interdiction générale.
Du coup je me suis dit que je pouvais me renseigner au magasin. J’ai été voir le gérant qui m’a clairement expliqué: «Je vends le glyphosate aux professionnels, c’est-à-dire aux jardiniers et aux paysans, qui savent l’utiliser efficacement».
C’est alors que m’est revenu en mémoire un entretien que j’avais eu – il y a une dizaine d’années – avec le vétérinaire du village justement au sujet des herbicides. Il me dit alors: «Oh! vous savez Madame, chaque paysan a dans une remise de quoi empoisonner tout le village!» Les temps ont-ils changé?