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Un article de la revue Archipel de juin 2017 illustre l’interdépendance des problèmes liés à l’environnement.
À l’extérieur de l’Europe, les cultures de plantes transgéniques se développent à un rythme effréné, en raison de l’augmentation de la demande en alimentation animale, en sucre et en biocarburants pour la Chine et l’Europe.
Les aliments pour animaux issus des cultures OGM sont moins chers que les plantes issues de l’agriculture conventionnelle en raison de la taille des exploitations et des modes de culture, des machines et des avions toujours plus gros peuvent faire des traitements par tous les temps. Suite à l’introduction de la génétique qui a multiplié l’apport en pesticides, ces aliments sont devenus un réel problème.
Dans le port de Lorient, d’énormes quantités de soja génétiquement modifié sont destinées aux éleveurs bretons. La Bretagne est devenue le premier producteur de viande en Europe. De plus, 60% de la production française de lait provient de cette région. Porcs, bœufs, dindes et poules sont gavés dans la discrétion non loin des ports: pas moins de 3,5 millions de tonnes de soja transgénique transitent chaque année vers la Bretagne par les ports de Lorient et de Brest.
Cela signifie que pour 1,5 millions d’hectares agricoles bretons, ce sont des millions d’hectares au Brésil, en Argentine et au Paraguay qui ont été sacrifiés au profit du soja transgénique. De surcroît, les nombreuses maladies dont souffrent les travailleur-euse-s agricoles dans ces pays suite à l’utilisation massive de pesticides sont soigneusement éludées.
Et le résultat, c’est qu’en Bretagne, l’élevage intensif amène une dangereuse contamination des rivières et nappes phréatiques.