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Il y a quelque chose de pourri au royaume… de la finance. Sans même parler des spéculateurs et autres margoulins qui, profitant du système, s'engraissent sur le dos du peuple, on ne peut que s'étonner des réactions provoquées par l'initiative demandant de limiter les salaires des patrons d'entreprises. En effet, le seul argument qu'on nous sert pour justifier ces rémunérations proprement indécentes est qu'il y aurait là le moyen d'assurer la qualité du casting. Comme si tous les intéressés ne pensaient qu'à l'argent. Les meilleurs seraient donc les plus voraces?
Passe encore pour les dirigeants de firmes commerciales dont le premier but est de faire du fric. Mais la Poste? Les CFF? Swisscom? La privatisation sauvage a-t-elle définitivement détruit la notion de service public? La seule motivation de ces Messieurs et Dames est-elle l'appât du gain? La vocations pour des postes à responsabilité civique ne joue-t-elles plus aucun rôle dans les candidatures? Et, question annexe, lorsque on a acheté villas de rêve, voitures de luxe, breloques de collection et croisières prestigieuses, que peut-on bien faire de tant d'argent, sinon le planquer dans des paradis fiscaux? Après avoir cité Shakespeare, il ne reste qu'à convoquer le héros de Molière, Harpagon…