2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 | 2019 | 2018 | |||
2017 | 2016 | 2015 | 2014 | 2013 | 2012 | 2011 | |||
2010 | 2009 | 2008 | 2007 | 2006 | + 100 ans d'archives ! | ||||
Rechercher un seul mot dans les articles :
|
La Suisse n’a jamais été une royauté et pourtant elle possède de nombreux rois et roitelets. Au haut de l’échelle, il y a Christoph Blocher, le roi des bonimenteurs et de l’isolement de la Suisse. Juste au-dessous, il y a Sepp Blatter, président démissionnaire de la FIFA, le roi de la corruption, et le conseiller national UDC Jean-François Rime, le roi du mensonge et de l’exagération.
Un peu plus bas, on trouve Eric Stauffer, fondateur du MCG (Mouvement citoyen genevois), le roi des grandes gueules, et la conseillère nationale Christa Markwalder, la reine des indiscrétions. Plus loin encore, il y a Alain Berset, le roi des illusionnistes (il prétend sauver l’AVS alors qu’il favorise l’antisocial deuxième pilier), Claude-Henri Schaller, conseiller communal au Val-de-Ruz, le roi de l’excommunication (il veut censurer deux journalistes qui critiquaient sa volonté de soumettre tous les employés de la commune à des contrôles d’alcootest) et quelques rois et reines de l’opportunisme dont la charité chrétienne m’empêche de révéler le nom.
Heureusement, il y a aussi des femmes et des hommes qui font honneur à leur pays. De Johann Heinrich Pestalozzi à Ruth Dreifuss en passant par Henri Dunant, Pierre Ceresole et Hans Peter Tschudi, la Suisse possède des humanistes et des politiciens qui ont donné à la Suisse ses lettres de noblesse. Espérons que c’est d’eux que l’histoire se souviendra.