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J'ai deux raisons de ne pas cosigner le présent éditorial du comité de l'essor. D'une part cet éditorial n'est pas le fruit d'un débat au sein du groupe de rédaction. D'autre part son contenu ne correspond pas à ma vision politique.
Le pluralisme est pour moi une donnée légitime et indispensable dans une équipe de rédaction. En conséquence, par principe je ne cosignerai dorénavant plus un article collectif qui n'ait pas été précédé d'un débat.
De cet éditorial, il y a déjà le titre que je ne comprends pas. Pour ces élections, je n'ai pas voté. Je ne vois pas en quoi, comme abstentionniste, je suis «un grand vainqueur». Ma démarche est stigmatisée parce que non alignée sur notre culture de pensée unique: «un vrai citoyen, ça vote».
Je n'ai pas voté car je ne crois pas en ce système où le parti socialiste, censé défendre les classes des travailleurs, n'est plus qu'un parti bourgeois coupé de toute base ouvrière. Ces socialistes dont l'ennemi premier, depuis 1945, a toujours été les partis ouvriers. Ce qui a finalement eu pour conséquence qu'une grande partie de la base électorale historique des partis de la vraie gauche se retrouvent à voter pour la droite populiste, et ce dans tous les pays d'Europe!
Nous nous retrouvons aujourd'hui dans un système de dictature de la finance, ces messieurs dames de la politique étant réduits au rôle de serviteurs consentants, dont finalement le mobile principal est l'avancement personnel. Je ne vote pas pour une telle classe politique.