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«Il revendiquait l’espoir pour ceux qui n’en ont pas, un espoir toujours concret: l’asile, des places de travail, et surtout la solidarité. Il se battait pour la plus petite somme, mais il allait de l’avant, que les autres le suivent ou non. Il a donné une âme à la résistance contre l’injustice; son engagement était politique. Cornelius Koch fut un contemporain exigeant et tenace. Ce qu’il dénonçait n’a pas disparu avec sa mort. L’impulsion qu’il a donnée doit donc être entretenue et poursuivie.»
Ces quelques phrases de l’écrivain Adolf Muschg résument bien la vie et la lutte permanente de Cornelius Koch. Né en 1940 en Roumanie (d’un père suisse et d’une mère roumaine), il est venu en Suisse en 1948. Il a profondément été marqué par le suicide de sa mère à l‘âge de 39 ans et a décidé de devenir prêtre.
Le livre, qui vient d’être traduit en français, raconte le long combat que Cornelius Koch pour aider les plus faibles, pour leur rendre la dignité qu’on a voulu leur enlever. En 380 pages, les auteurs mettent l’accent sur l’idéal de ce prêtre, sur sa capacité à s’indigner et sur les innombrables actions qu’il a menées.
Dans leur introduction, Claude Braun et Michael Rössler soulignent le sens du livre qu’ils ont écrit à deux: «Ce livre décrit l’engagement d’un citoyen du monde pour qui les frontières n’étaient là que pour être franchies.»