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Les blogueurs sont des activistes de l’environnement. Ils sont de plus en plus nombreux depuis l’avènement de l’internet. On les appelle aussi des «photojournalistes» de la blogosphère. Ils fréquentent de manière assidue les réseaux sociaux tels que Facebook et Tweeter. De plus, ils ont leur blog, et sur ceux-ci, ils déposent et font circuler des photos montrant leur réalité immédiate. Ils ne sont soumis à aucune pression politique, et ne dépendent pas de la publicité. Ces photojournalistes veulent juste témoigner de ce qui se passe autour de chez eux en toute liberté.
De nos jours, lorsqu’il se passe un évènement près de chez soi, nous avons la possibilité de filmer ou de prendre des photos avec un simple téléphone portable. Alors, le monde journalistique officiel, ceux qui sont porteurs d'une carte de presse, crie au scandale. Bien souvent, ils prétendent que les sources de ces clichés ne sont pas vérifiées. A vrai dire, ils sentent qu’ils sont sur la sellette, sorte de siège éjectable. Alors ils crient au loup.
Pourtant, tout le monde sait que les journaux n’ont pratiquement plus les moyens d’envoyer des reporters sur le terrain. Partir dans un pays en guerre est devenu synonyme de danger. Les prises d’otages sont fréquentes de nos jours, c’est une monnaie d’échange qui rapporte gros aux terroristes quels qu’ils soient. Par ailleurs, qui aurait envie de se faire couper la tête au sabre dans un pays du Proche-Orient? Alors, les envoyés spéciaux et leurs employeurs se montrent un peu plus prudents. Dans certaines régions, ils obtiennent des renseignements par un correspondant local. Et c’est précisément là qu’interviennent les blogueurs. Ils n’ont pas fait d’études journalistiques, parfois, pour ne pas dire souvent, ils ne parlent même pas notre langue. Par conséquent, ils s’abstiennent d’écrire un article et se contentent d’envoyer des photos prises sur le terrain.
Sans ces photojournalistes, certains évènements ne seraient pas connus du grand public. Souvent, ils prennent des risques en bravant les politiques ou des entreprises puissantes, en dénonçant des cas de dégradations sévères de l’environnement. Ce n'est qu'un exemple, bien entendu. Lorsque la censure les empêche d’utiliser l’internet, ils sont aidés par les «Anonymous», ce sont des pirates qui défendent la liberté d’expression partout dans le monde, ils détournent les interdits gouvernementaux en traçant de nouvelles connexions permettant aux internautes de contourner le blocage des sites censurés. L’information circule donc malgré tout et elle est relayée par des centaines, voire des milliers de petites fourmis qui gravitent sur la Toile. L'influence des blogueurs dits «leaders d'opinion» s’est engouffrée dans la brèche laissée vacante par la presse derrière son sillage. C’est ainsi que les blogueurs sont arrivés sur le devant de la scène.
De son côté, la presse papier va mal, elle perd chaque jour des abonnés, alors qu'internet prend son envol. Aussi, certains journalistes diplômés porteurs d’une carte de presse, le fameux sésame, ne cessent de créer de nouveaux magazines, de nouveaux concepts. Internet est devenu une plateforme virtuelle alternative, plus interactive, plus ludique et moins coûteuse. Ces journalistes de l’informatique ont su créer un espace de liberté de parole et d’échanges. On peut dire qu’ils se sont affranchis!