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L’essor aime à publier de bonnes nouvelles sur sa dernière page. À la lecture de ce qui suit, je me suis dit: «En voilà une bonne !». Le nouveau coprésident de la Conférence suisse des institutions d’action sociale, M. Félix Wolffers, cité par Pierre-Yves Maillard dans le dernier Caritas-mag, affirme qu’il y a moins de gens à l’aide sociale en Suisse qu’il n’y a de millionnaires. Tant mieux. N’ai-je pas toujours affirmé que le plus grand défaut des millionnaires était précisément… de ne pas être assez nombreux.
Mais, à y regarder de plus près, cela mérite une analyse. D’une part, si le mot millionnaire est encore plein de prestige, il faut bien admettre que le moindre citoyen modeste qui a fait l’effort, il y a quelques années, de se construire une villa «Sam’suffit» est déjà millionnaire. Deuxièmement, lorsque l’on parle des affaires publiques ou des regroupements d’entreprises ou encore des amendes des «banqstères», c’est toujours en milliards que l’on s’exprime.
Enfin, l’accumulation exponentielle de la richesse sur un tout petit pourcentage de la population dû au contrôle déterminant des affaires du monde par les multinationales, est un élément déterminant et infiniment regrettable qui aboutit à ces nouvelles constatations statistiques.