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Août 2013
Auteur : André Chédel
dans l’essor…
(16 mai 1968)
Le génocide, «crime commis dans l'intention de détruire un groupe de personnes, une tribu, une nation, une ethnie», qui a été pratiqué par Hitler, tant contre les Juifs que contre les Tziganes, etc., a trouvé, depuis, des émules en de nombreux points du globe. Le dernier en date provient du Brésil où vivent encore, dans la jungle amazonienne et dans le Mato Grosso, des populations indigènes dignes d'intérêt. Or le monde entier a appris avec indignation que les fonctionnaires du «Service de protection des Indiens» ont provoqué la mort de plusieurs dizaines de milliers d'indigènes, soit en les massacrant par des cartouches de dynamite lancées par avion, soit par l'inoculation de la variole. Le rapport publié par le gouvernement brésilien accuse les fonctionnaires de ce service d'avoir réduit leurs «protégés» en esclavage en leur appliquant des tortures et des punitions imitées des camps de concentration nazis. [Suit une longue description d'autres exactions dans le monde: Kurdes d'Irak, Iran, Afghanistan, Syrie, Turquie, URSS.]
Pourquoi dès lors les empêcher de vivre librement en tant que peuple? Pourquoi les grandes nations se taisent-elles? N'est-il pas tragique que, par nos lâchetés, nous restions insensibles et impuissants à empêcher la disparition des minorités?
André Chédel