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Ainsi donc, le puissant groupe de presse Tamedia envisage d’économiser 18 millions de francs en Suisse romande. Conséquence: une centaine de journalistes licenciés et la pluralité de la presse encore un peu plus menacée. Aussitôt, les gouvernements vaudois et genevois poussent de hauts cris et réclament des mesures plus souples. Bravo aux politiciens et politiciennes de droite qui s’engagent pour le maintien d’une presse libre et diversifiée.
Mais, à mon avis, il serait encore mieux qu’ils œuvrent en amont et qu’ils dénoncent un système qui a fait passer le profit (rentabilité de 15% chez Tamedia) avant la déontologie. Ce n’est pas les dérives qu’il faut accuser mais le système capitaliste qui les permet. Ce jour-là, mais pas avant, nous serons sensibles aux larmes de crocodile versées par certains de nos gouvernants! Dans L’Impartial du 30 mars, le dessinateur Vincent L’Epée a résumé la situation en une caricature: il a simplement changé les 5 premières lettres du mot «Journalisme» qui devient ainsi «Capitalisme».