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En 107 pages exactement, Michel Ducommun arrive à énumérer tous les périls qui nous menacent dans les années à venir (réchauffement climatique, pollutions, atteintes à la biodiversité) et à proposer des solutions pour éviter la catastrophe finale, une sorte d’éco-suicide général. Il souligne que la fin du pétrole est programmée pour dans 30 ou 50 ans, que les réserves naturelles de la plupart des métaux vont disparaître ce siècle, en d’autre terne que la croissance actuelle aura rapidement épuisé les ressources que la terre lui offre. La surconsommation menace l’Occident, alors que 24’000 personnes meurent chaque jour de faim dans les pays du Sud.
Michel Ducommun propose un projet postcapitaliste basé sur cinq objectifs: un système productif visant la satisfaction des besoins et la suppression des inégalités sociales; l’instauration d’une véritable démocratie; une autre réalité du «travail», aussi bien en terme de temps que de diversité et d’utilité sociale; une réponse à l’épuisement des ressources et aux dérèglements écologiques; un développement du bien-être et de la joie de vivre.
L’auteur a une formation de physicien, mathématicien et de biologiste moléculaire. C’est dire qu’il connaît bien le sujet et que son cri d’alarme est à prendre très au sérieux. Il nous met clairement en garde: la croissance est vitale pour le capitalisme mais fatale pour l’humanité. Il conclut son ouvrage par un appel pressant: que les partis politiques, surtout ceux de gauche, ne se contentent pas d’une gestion «sociale» du néolibéralisme mais s’engagent pour un véritable changement de société.