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Avril 2012 °
Auteur : Henri Jaccottet
Premier cas de figure: alors que cela nous crève les yeux, les médias occidentaux (diplomatie exige) ne peuvent dire ouvertement pourquoi les potentats chinois et russes s'opposent systématiquement à toutes tentatives de mettre fin aux massacres actuels (Egypte, Libye, Syrie, Yemen). En effet, ces potentats y voient la menace d'un précédent qui leur serait fatal étant donné qu'ils figurent sur la liste des «viennent-ensuite» des gouvernants qui verront leur population s'élever contre eux.
Deuxième cas de figure: aussi longtemps que les vainqueurs de la guerre de 1939 à 1945 disposeront du droit de veto, l'assemblée des délégués des peuples de l'ONU sera dans l'ompossibilité de prendre une décision à la majorité, que cette dernière soit simple ou des deux tiers, selon l'importance du vote.
Dans le premier cas, il s'agit d'appeler un chat un chat. Dans le second, d'adapter la loi à ces dispositions nouvelles.