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Glencore, Syngenta, Nestlé, Triumph… Des filiales de multinationales suisses violent, à l'étranger, des droits humains et des normes environnementales, sans que les maisons mères aient à en répondre. Le pouvoir et l'influence des multinationales ont fortement augmenté avec la mondialisation. Il manque cependant des règles contraignantes qui les obligeraient à respecter les droits humains et les standards environnementaux.
Une alliance de plus de 50 organisations de développement et de droits humains, d'associations environnementales et de femmes, de syndicats et de groupe d'Eglise, veut changer cette situation. Dans une campagne commune, qui vient d'être lancée, elle exige du Conseil fédéral et du Parlement des règles juridiquement contraignantes, afin que les entreprises sises en Suisse doivent respecter les droits humains et l'environnement partout dans le monde. De telles règles sont particulièrement nécessaires en Suisse, fief de nombreuses multinationales.
Lors d'une conférence de presse donnée tout récemment à Berne, plusieurs personnalités de cette alliance ont montré pourquoi le besoin d'une telle régulation est important en Suisse, où se situe le débat international sur entreprises et droits humains, comment la Suisse devrait obliger les multinationales qu'elle abrite à rendre des comptes.
Les parlementaires élus le 23 octobre dernier auront l'occasion de montrer s'ils font passer au premier rang les intérêts des multinationales ou l'intérêt général et la justice sociale.