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Le texte consacré à Sigmund Freud (il m'a été recommandé tout récemment) occupe les cent dernières pages du livre. Je ne m'occuperai pas ici des deux premières parties: Messmer (la guérison par la suggestion et le renforcement de la volonté de guérir) et Mary Baker-Eddy (la guérison par l'extase de la foi).
Quiconque s'intéresse à Freund, à sa vie de découvreur génial et à son œuvre d'écrivain, trouvera en peu de temps de quoi revoir et préciser ses connaissances s'il en a déjà, de quoi découvrir Freund, emmené par un maître biographe, Stephan Zweig, dont le langage parvient à rester toujours clair malgré les subtilités qu'il doit expliquer à son lecteur.
À plusieurs reprises, je me suis surpris à penser: «c'était donc cela, la vraie signification!» d'une question qui avait gardé pour moi une part d'incompréhension désagréable… Partant des idées reçues en 1900 sur le psychisme humain, on suit Freud avec émerveillement dans ses découvertes tour à tour sur l'hystérie, le monde de l'inconscient, l'interprétation des rêves, la technique psychanalytique et finalement, le sexe où Freud continue inéluctable sa recherche malgré les casseroles pleines de préjugés et de la morale la plus rigide que certains accrochent à ses basques pour l'empêcher d'aller plus avant! Malgré tout, il continue son chemin et, expliquant sans ambages, ce qu'il trouve, et cela dans une langue allemande des plus pures, disent les spécialistes, comme celle d'ailleurs de Zweig.
Un petit traité condensé, un très bon «Que sais-je» avant la lettre.