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Selon une information parue récemment dans la presse, les jeunes portant des noms étrangers ou inhabituels ont de moins bonnes chances lors de la recherche d’une place d’apprentissage que leurs collègues suisses, même si leurs résultats scolaires sont équivalents. L’écart est souvent important entre le pourcentage des élèves de 8e et 9e années de l’école publique et la proportion des apprentis horlogers. Martin Flügel, président de Travail suisse, explique: « Cet écart ne peut pas s’expliquer par des différences de qualifications et de compétences de ces jeunes. Les préjugés jouent un grand rôle à l’égard de certains groupes d’étrangers, notamment les jeunes originaires des Balkans ou de la Turquie. Ces jeunes sont soupçonnés de causer des problèmes particuliers dans l’entreprise. Or il est prouvé que tel n’est pas le cas ». Cet exemple illustre bien que les préjugés forment le socle de la discrimination.