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La faillite de plusieurs banques aux Etats-Unis et en Europe n’est pas due au hasard mais constitue le résultat logique d’un système dont la fragilité ne pouvait qu’aboutir à un effondrement.
Pendant des dizaines d’années, la spéculation, la recherche du profit facile et immédiat, l’incapacité de beaucoup de dirigeants et l’incurie des gouvernements ont perverti ce que les tenants du néocapitalisme considéraient comme indéboulonnable. Résultat: la confiance des citoyens est ébranlée et ceux qui défendaient le néocapitalisme triomphant sollicitent piteusement aujourd’hui le secours des pouvoirs publics. Et c’est l’ensemble des contribuables qui devra payer les parachutes dorés exorbitants (parfois cent millions de francs) que certains responsables de la catastrophe se sont attribués sans vergogne. Ces crapules (il faut bien les appeler par leur nom) méritent d’être montrés du doigt et sanctionnés comme ils le méritent.
L’échec du néocapitalisme est aussi celui de la libéralisation. Prenons un exemple concret, celui de l’électricité. Depuis des années, on nous rabâche les oreilles en nous disant que cette libéralisation permettra au consommateur de payer moins cher son courant. Et que constatons-nous aujourd’hui? Le prix de l’électricité connaît des hausses vertigineuses et on nous explique que c’est dû à la conjoncture et à l’explosion des frais administratifs!
Partout dans nos cantons, on privatise à tour de bras, même dans celui de Neuchâtel qui a pourtant une majorité de gauche. Et on a trouvé un bel euphémisme pour ne pas faire peur aux gens. On parle d’autonomisation! Comme par hasard, ce sont les services les plus rentables qui passent en mains privées et les bénéfices iront à quelques personnes plutôt que dans les caisses des collectivités. Et ne parlons pas de la dégradation des conditions de travail des employés!
Quant tout va bien, on chante les louanges du privé. Mais quand la situation économique se détériore, ce même privé appelle sans pudeur l’Etat à son secours pour essuyer les plâtres.
Soyons clairs: le système communiste a été une faillite et le système néocapitaliste vient de faire la preuve de son incapacité à répondre aux besoins de la population. Il faudra trouver un nouveau système qui conjugue la liberté d’entreprendre et une juste répartition des fruits du travail.
Terminons par une devinette: quelle est la différence entre le capitalisme et le communisme? Réponse: le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme; le communisme, c’est le contraire!