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Le capitalisme industriel des patrons paternalistes (ceux qui savaient respecter leurs collaborateurs) a été assassiné par le capitalisme financier. Avec le néolibéralisme, les choses sont claires: l’augmentation des richesses profite aux actionnaires et aux grands patrons (celui d’UBS gagne 100’000 francs par jour ouvrable!). Quant aux salariés, leurs conditions de travail deviennent de plus en plus précaires et leur pouvoir d’achat stagne pour les mieux lotis et baisse pour les plus démunis.
Dans le monde économique (et parfois même aussi dans les administrations) règnent l’insécurité, la menace, le harcèlement moral, la crainte du chômage. Les politiciens démissionnent, par collusion avec le capitalisme ou sous prétexte qu’on ne peut pas s’attaquer aux lois du marché. Les travailleurs se résignent par peur des représailles.
Si le fossé social s’élargit encore, on va droit à la catastrophe. D’où viendra le salut? Peut-être par l’action concertée de toutes les organisations (Eglises, mouvements citoyens, ATTAC, etc.) qui luttent pour la dignité de l’homme et pour une répartition plus équitable des richesses de ce monde.
Mais ce sont les travailleurs eux-mêmes qui tiennent leur destin entre leurs mains. Ils sont nombreux mais isolés. Ils ont besoin d’unité mais le patronat les a divisés pour mieux les exploiter. Ils ont des intérêts communs à défendre mais ils ont de la peine à dépasser leur individualisme. Alors, nous leur disons: unissez-vous (syndicats, comités d’entreprises), faites bloc contre l’injustice, pratiquez la solidarité avant de l’exiger des autres.
Il est temps que les salariés, les artisans et les petits indépendants disent d’une seule voix qu’ils en ont marre de se faire tondre. Il est temps que les ateliers et les bureaux redeviennent des lieux de convivialité.