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Au cours du 20e siècle, grâce à l’action des syndicats et à la prise de conscience des travailleurs eux-mêmes, l’horaire hebdomadaire s’est allégé et les conditions de travail se sont améliorées. Pendant quelques dizaines d’années, on a même réussi à trouver un équilibre convenable entre les intérêts des employeurs et ceux des salariés. Puis le capitalisme financier est arrivé et avec lui une nouvelle règle: le fruit du travail doit profiter prioritairement aux actionnaires, aux banquiers et aux managers (dont certains gagnent 70’000 francs par jour, samedi et dimanche compris!).
Dans notre pays, malgré une économie florissante (tous les records de production et d’exportation ont été battus en 2006), le chômage stagne et il y a toujours davantage d’emplois précaires. Sans compter que les conditions du travail se dégradent et que de nouvelles formes de pénibilité apparaissent. Dans les ateliers et les bureaux, la désillusion, l’angoisse, le stress et la résignation règnent à l’état endémique. Les analyses et les témoignages de ce forum sont sans équivoque. Pour éviter la catastrophe sociale qui pointe à l’horizon, il est urgent, comme le dit Alain Simonin (page 6), de réhumaniser les relations de travail et de replacer l’homme au centre de l’entreprise. Le travail ne doit plus être confisqué par les actionnaires.
Précision: toutes les citations sont de la rédaction