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Centième anniversaire 2005 °
Comment j’ai vécu l’Essor
Auteur : Yvette Humbert Fink

Pourquoi ai-je été amenée, un jour, à collaborer, bien modestement, à un journal, moi qui ignorais tout du monde de la presse, qui n’avais jamais écrit un article?

Il est vrai que, vivant en France, je m’étais abonnée un temps à l’Essor à la suite d’un article écrit par Marc Rohrbach. Puis, je m’étais désintéressée de ce journal suisse un peu sérieux et ce n’est que plus tard, alors que je vivais en Suisse, que Suzanne Gerber me proposa d’essayer d’entrer à l’Essor. Il me fallut beaucoup de temps pour en comprendre le fonctionnement, pour saisir «comment ça marchait», pour oser émettre un avis, proposer un écrit… Je fus «attribuée» à Ariane Schmitt: sa forte personnalité, sa compétence dans le domaine journalistique m’écrasaient quelque peu mais j’aimais nos rencontres au Buffet de la gare de Lausanne où je voyais s’élaborer, comme par magie, un numéro de l’Essor. Petit à petit, je pouvais apporter quelques idées, faire quelques critiques qu’Ariane acceptait toujours avec intérêt.

Puis l’équipe se transforma; notre modeste appartement accueillit plusieurs fois des rencontres de comité aussi chaleureuses qu’anarchiques. Lorsque Marguerite Loutan me proposa de reprendre les Bonnes Nouvelles, je n’hésitai pas longtemps: cela me paraissait être à ma hauteur, je pourrais ainsi apporter ma petite pierre à ce journal. Et l’aventure continue: des anciens sont partis, des nouveaux sont arrivés et j’apprécie beaucoup le contact humain que m’offrent les réunions de comité assez nombreuses à présent. Je m’émerveille toujours que des personnalités si disparates, si affirmées, arrivent à collaborer pour faire naître un nouveau numéro. Le défi, me semble-t-il est que l’Essor évolue, fidèle à sa ligne directrice tout en tenant compte de la société actuelle, de ses attentes et de ses exigences: la société du «Net» n’est plus celle qu’ont connue Edmond Privat et Eric Descoeudres, mais nos principes directeurs demeurent. Mon vœu est que l’Essor reste fidèle à sa devise, c’est-à-dire que ses mots nous fassent vivre, nous et nos lecteurs.

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