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Juin 2007
Auteur : Edith Samba
Un sujet comme celui de la joie de vivre peut paraître simple, à la limite un peu bateau. En réalité, il est fondamental, existentiel même, et donc loin d’être facile. Nous avons constaté quelques réticences à aborder cethème: l’accumulation de souffrances personnelles, l’emprise de situations inextricables, accaparent parfoistrop d’énergie pour laisser l’inspiration prendre son envol. Il est manifeste que de préserver en permanenceune harmonie entre le travail sur soi pour se débarrasser de ses blocages et ses exigences, porter ou supporter fraternellement ceux des autres et se mettre en empathie active avec la réalité du monde, est un exerciced’équilibre extrêmement délicat.
Les voies de la spiritualité, de la philosophie, de la psychologie, entre autres, sont là, offertes à l’étude, pour tendre vers quelque chose que l’on appelle sérénité ou sagesse, dont la joie de vivre en est l’un des fruits. Pour cela,on doit faire des choix parmi les valeurs, les méthodes, les buts recherchés, accepter les prises de conscience etles limites du genre humain. En évitant soigneusement de tomber dans la complaisance, ce travail demandehumilité et lucidité. La vie, d’ailleurs, nous rappelle volontiers que rien n’est définitivement acquis, et que nosactes doivent périodiquement être remis sur le métier.
À la lecture de ce forum, chacun peut trouver confirmation que cultiver à la fois l’introspection et l’ouvertureau monde est bien la base de toute quête sérieuse et sincère.